ÉCLECTIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1651 [d'apr.
Bl.-W.1-5]; 1732 « nom que l'on donnait à quelques philosophes anciens »
(Trév.); 1818 philos. mod. (
V. Cousin,
Cours de 1818 d'apr. l'éd. 1836 ds
P. Janet,
Victor Cousin et son œuvre, Paris, éd. Calmann-Lévy, p. 64); 1832 « qui n'est pas exclusif dans ses goûts »
véritable éclectique comme on dirait aujourd'hui (
Hugo,
N.-D. Paris, p. 40). Empr. au gr.
ε
̓
κ
λ
ε
κ
τ
ι
κ
ο
́
ς « qui exerce un choix, sélectif » (
cf.
ο
ι
̔
ε
̓
κ
λ
ε
κ
τ
ι
κ
ο
ι
́ « les Éclectiques, philosophes qui empruntaient des éléments de leur doctrine à différentes écoles, surtout à l'épicurisme et au stoïcisme »), v.
Lal., lui-même dér. de ε
̓
κ
λ
ε
́
γ
ε
ι
ν « choisir ».