ÉCLAT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1165
esclat « fragment d'un corps qu'on brise ou qui éclate » (
B. de Ste-Maure,
Troie, 8454 ds T.-L.);
2. 2
emoitié du
xves. « bruit violent et soudain » (
Chronique scandaleuse de Louis XI ds
La Curne t. 7, p. 291 b,
s.v. mars :
esclas de tonnoire);
3. a) 1564 « intensité d'une lumière vive et brillante » (
Thierry);
b) 1643 « vivacité et fraîcheur (d'une couleur); couleur vive et fraîche » (
Corneille,
Polyeucte, IV, 5);
4. 1604 au fig. « caractère de ce qui est brillant, magnifique » (
Montchrestien,
Hector ds
Tragédies, éd. L. Petit de Julleville, p. 30);
5. 1616 « manifestation soudaine et bruyante » (
A. d'Aubigné,
Tragiques, Fers, éd. E. Réaume et Caussade, t. 4, p. 222);
6. 1645 « scandale, bruit » (
Corneille,
Suite du Menteur, IV, 1). Déverbal d'
éclater*.