ÉCHAUFFOURÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Mil.
xives. [ms.] [
sans faire nule]
eschaufourrée « mauvaise rencontre » (
G. de Paris,
Rues de Paris ds Barb. et Méon,
Fabliaux et contes, II, 253, 278); 1677 « entreprise téméraire » (M
mede Sévigné,
Lettres à Mmede Grignan, 10 août, éd. M. Monmerqué, t. V, p. 262); 1694
eschaufourrée « emportement de colère »
(Ac.); 1797 « bagarre » (
Sénac de Meilhan,
Émigré, p. 1893). Issu du croisement de
fourrer* avec
chaufour*, en réf. à l'occupation du chaufournier qui pousse la bourrée ,,dans l'âtre avec son fourgon, l'éparpille et en remet une autre sans interruption de mouvement, à l'embouchure du four`` (
Encyclop. t. 3, p. 262 b).