ÉCHARDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. [Av. 1105
esjarde « écaille (de poisson, de serpent) » (
Raschi Blondh. t. 1, p. 53, 400, forme isolée)];
ca 1165
escherde (
B. de Ste-Maure,
Troie, 1919 ds T.-L.);
ca 1223
escharde (
G. de Coincy,
Miracles de Nostre-Dame, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 19, 187) − 1388
eschardre (
Gloss. de Conches ds
Gdf.);
2. 1
remoitié du
xiiies. [ms.] « petit fragment de bois qui entre accidentellement dans la peau » (
Continuation de Perceval, éd. W. Roach, t. 2, 19207), attest. isolée; de nouv. 1530 (
Continuation de Perceval ds
Henry, pp. 93-94). De l'a. b. frq. *
skarda « éclat (de bois) »,
cf. all.
Scharte « brèche ». La forme
escherde, propre à l'Ouest de la France, s'est maintenue jusqu'au
xives. (
Recettes médicales ds
Rom. t. 37, p. 372).