ÈVE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1651 subst. fém. (
Pascal,
Lettre à M. et MmePérier, 17 oct. ds
Œuvres, éd. L. Lafuma, p. 279
b: il y a dans chaque homme un serpent, une
Eve et un Adam [...] l'
Eve est l'appétit concupiscible); 1704 (
Trév. : a signifié aussi une femme adultere, pecheresse). Du nom de la première femme selon la Bible (
ca 1135 a. fr.
Evain, c. rég.,
Couronnement Louis, éd. E. Langlois, 698), en hébr.
hawwā
(transcrit Ε
υ
́
α en gr. et
Heva ou
Eva en lat.), qu'il faudrait rattacher au verbe
hāyā
« vivre », d'apr. l'interprétation de Genèse, 3, 20 : « Adam donna à sa femme le nom d'Ève : car elle a été la mère de tous les vivants » (
ḥāy « vivant »).