ÂCRETÉ, subst. fém.
Étymol. ET HIST. − 1. Sens propre, av. 1590 « caractère de ce qui est âcre » (
B. Palissy,
Œuvres, 30 ds
DG : A cause de son
acreté [du sel]);
2. au fig. 1762 « caractère d'un homme qui a qqc. de piquant dans l'expression, de rude dans les manières » (
Ac. : Il a de l'
âcreté dans l'humeur).
Dér. de
âcre* sens propre et fig. Lat.
acritas, attesté en lat. class. seulement (hapax?) chez Accius au sens de « force pénétrante » emploi fig. (
Trag., 467 ds
TLL s.v. : vis veritatis atque acritas), le subst. correspondant à
acer au propre et au fig. étant
acritudo (
cf. Aulu-Gelle, 13, 2, 2 ds
TLL s.v. acritudo : nihil quicquam interest...dicas...acritudo an, quod Accius in Neoptolemo scripsit acritas);
acritas très peu attesté en lat. médiév. (ds
Mittellat. W. s.v., 1 ex. au sens propre et 3 ex. d'emploi fig., synon. de
ferox).