PIC3, subst. masc.;À PIC, loc. adv. et loc. adj. inv.;À-PIC, subst. masc. inv.
Étymol. et Hist.1. 1690
pic de Teneriffe (
Fur.);
2. 1749 «cime d'une montagne faisant partie d'une chaîne» (
Buffon,
Hist. nat., t.1, p.255);
2. a)
α) 1611
coste à pic ou
en pic (
Cotgr., cité comme mot norm.); 1740 (
Ac.: cette montagne est coupée
à pic, est
à pic);
β) 1868
sombrer à pic (
Verne,
Enf. cap. Grant, t.3, p.39);
b) 1846
tomber, arriver à pic (
Besch.). Surtout en usage dans les parlers méridionaux (
ca 1350 d'apr.
FEW t.8, 449b, aussi
xives. ds
Rayn.) ainsi qu'en esp. et port. où l'on a
pico,
pic est att. d'abord sous la forme esp.
pico dans un texte fr. de 1674 (
Thévenot,
Suite du voyage de Levant, éd. 1674, p.354) et semble être empr. à l'esp.
pico «
id.» (att. dans des topon. à partir de la fin du
xies., v.
Cor.-
Pasc.), lui-même issu d'un préroman
*pikk, de formation analogue à celle des dér. de
*pikkare, v.
piquer. V.
FEW, loc. cit.