ZOÏLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1536
estre appellé Zoïle (Ch.
Fontaine,
Epistre à Sagon et à La Hueterie [faussement attribuée à Cl. Marot] ds Cl.
Marot,
Œuvres compl., éd. P. Jannet, t. 1, p. 251); fin
xvies.
zoille (
Loys Papon,
Œuvr., p. 6, Yemenez ds
Gdf. Compl.); 1553
Zoïle (G.
Gueroult ds
Revue d'Histoire de Lyon, t. IX [1910], p. 50 ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 184); 1620
zoïle (
Chron. de Bordeaux ds
Delb. Notes mss). Empr. au lat. d'époque impériale
Zoilus, gr. Ζ
ω
́
ι
̈
λ
ο
ς nom d'un grammairien d'Alexandrie du
ives. av. Jésus-Christ, célèbre par son traité en neuf livres où il dénonçait les absurdités et les contradictions d'Homère; a été empl. dès Ovide comme synon. de « détracteur ».