ZIGZAG, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1662 « assemblage articulé de pièces en losange qui s'allongent et se replient à volonté » (
Poisson,
Le Zig-Zag, sc. 6 cité par
Brunot t. 4, p. 514: Vite, ce moment est propice, Mon
Zig-Zag fera son office. Ce mot de Lettre mis au bout Instruit Isabelle de tout);
2. 1694
en ziczac « en forme de zigzag » (
Ac.);
3. 1718
faire des ziczacs « marcher tantôt d'un côté, tantôt d'un autre (d'un ivrogne) » (
ibid.);
4. a) 1764 « suite de lignes formant des angles alternativement saillants et rentrants » (Ch.
Bonnet,
Contemplation de la Nature, p. 302: il y trace une infinité de
zigs-zag, qui composent différentes couches de soie);
b) 1835 au plur. « motifs d'ornementation en ligne brisée » (
Michelet,
Journal, p. 183);
5. fig.
a) 1776 (J.-J.
Rousseau,
Juge de Jean Jacques, p. 162: Jugez si ces dispositions le rendaient propre à faire son chemin dans le monde où l'on ne marche que par
zig-zag?);
b) 1859 (
Goncourt,
Journal, p. 634: puis nous arrivons aux mathématiques, je ne sais par quel
zigzag de paroles).
B. 1768 zool. (
Valm.). Formation onomat., à partir d'un rad.
zik- (v.
FEW t. 14, p. 663), avec alternance vocalique
i/a (du même type que
tic tac*), exprimant le va-et-vient d'un mouvement qui se répète. Ce type se retrouve en all., norv., ital., esp.