ZEST(E),(ZEST, ZESTE) interj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1611
zest onomat. rendant le bruit d'un coup, d'une secousse (
Cotgr.); 1647 (
Scarron,
Jodelet duelliste, V, 1 ds
Œuvres, Paris, D. Durand et Pissot, t. 2, 1752, p. 228: Tien, c'est pour toi
Zest, j'ai paré ton coup [Jodelet simulant un combat à l'épée]);
2. 1640
id. interj. servant à nier, à repousser, à tourner en dérision ce dont il est question, une affirmation (
Oudin Curiositez:
zest, ma mère);
3. 1692
zeste interj. servant à marquer la promptitude (
Dancourt,
La Gazette, sc. 6 ds
Littré); 1808
zest! (
Hautel).
B. 1718 subst.
être entre le zist et le zest « n'être ni bon ni mauvais » (
Ac.); 1718
être entre le ziste et le zeste (
Le Roux). Issu de l'onomat.
zek- (v.
zeste), devenue
zest et exprimant un mouvement rapide, une secousse (
supra A), ce mouvement pouvant aussi être imprimé en divers sens, de ça et de là, d'où la notion d'indécision, d'hésitation (
supra B); v. aussi
zeste.