ZEND, ZENDE, subst. masc. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1717 « le Zend-Avesta, livre sacré des Persans, disciples de Zoroastre » (
Voltaire,
Zadig, éd. G. Ascoli, t. 1, p. 13: le livre du
Zend);
2. 1763
langue zend (
Bachaumont,
Mém. secrets, p. 299). Autonomisation du 1
erélém. de
Zend-Avesta désignant l'ensemble des textes qui constituent l'
Avesta*, la bible du
mazdéisme* (altér. de
Avestá-va-Zend, pehlevi
Avistak va Zend,
cf. persan
zand(a)wasta,
zandasta): cet élém. fut considéré comme un attribut qualifiant la lang. de ce texte sacré (
cf. Encyclop. t. 17, p. 701,
s.v. zenda-vesta: ,,l'alphabet ou les caractères de l'
avesta s'appellent
zend [...] l'alphabet du pahzend est composé du zend et du pehlevi``) et, pour cette raison, employé de façon indépendante (v.
NED,
s.v. zard et
zend-avesta, attestant
liber Zend en 1700 dans un texte en lat., et dans des textes angl.
Zundavastaw en 1630,
Zendavesta et
Zend en 1715). Le terme de
zend ne convient qu'à la paraphrase du texte en pehlevi, la lang. de l'Avesta étant nommée l'
avestique, v.
Lang. Monde, p. 27.