ZÉPHYR, ZÉPHIR(E),(ZÉPHIR, ZÉPHIRE) subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1320
Zephirus « vent d'ouest; dieu qui le personnifie » (
Ovide moralisé, éd. C. de Boer, I, 269);
ca 1515-20
Zephire (Cl.
Marot,
Le Temple de Cupido, 39 ds
Œuvres lyriques, éd. C. A. Mayer, t. 3, p. 90);
2. 1552 « vent doux et tiède, brise agréable » (
Ronsard,
Amours, XVI, 10 ds
Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 4, p. 20);
3. 1831
les Zéphirs « surnom d'un des trois bataillons d'infanterie légère d'Afrique » (d'apr.
Esn.); 1843 « soldat de l'infanterie légère » (
ibid.);
4. 1842
pas de zéphyr (
Ac. Compl.);
5. a) 1849
drap zéphyr (
Le Moniteur de la mode, 1
ern
od'oct., p. 146b ds
Quem. DDL t. 16); 1877
laine zéphire (
Littré Suppl.);
b) 1858 « toile de coton très fine et souple, dont on fait des chemises, des chemisettes, etc. » (
Mérimée,
Lettres ctessede Montijo, t. 2, p. 114). Empr. au lat.
zephyrus « vent d'ouest doux et tiède; dieu qui le personnifie », gr. ζ
ε
́
φ
υ
ρ
ο
ς « vent du nord-ouest généralement violent ou pluvieux; dieu qui le personnifie ».