ZÈLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xives.
zel « vive ardeur en matière de religion » (
Philippe de Mezières,
Songe du vieil pelerin, 1
erlivre, 100 r, éd. G. W. Coopland, t. 1, p. 354);
2. 1512 p. ext. « ardeur, empressement pour quelque chose » (J.
Lemaire de Belges,
Illustrations, éd. A. J. Stecher, t. 2, p. 52: Et à fin que tu cognoisses de quel
zele monseigneur quiert et desire ton amitié);
3. 1553 « ferveur amoureuse » (O.
de Magny,
Amours, éd. Courbet, p. 53), noté comme sens qui ,,vieillit`` ds
Fur. 1690. Empr. au lat.
zelus « esprit d'émulation, jalousie » empl. par les aut. chrét. pour désigner la colère divine, la ferveur, le zèle vengeur et fanatique (v.
Blaise Lat. chrét.), du gr. ζ
η
̃
λ
ο
ς « jalousie, ferveur ».