XÉNOTIME, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1832 (
Beudant t. 2, p. 552: Quatrième espèce.
Xenotime (de κ
ε
ν
ο
́
ς « vain » et τ
ι
μ
η
́ « honneur »)). Mot forgé par le minéralogiste et physicien fr. F. S.
Beudant [1787-1850] à partir du gr. κ
ε
ν
ο
́
ς « vain, sans fondement » et τ
ι
μ
η
́ « évaluation, estimation, marque d'honneur » (
supra) p. allus. au fait que Berzelius avait à tort considéré le phosphate d'yttria comme l'oxyde d'un métal nouveau (qu'il avait appellé
Thorium, v. ce mot),
cf. Beudant t. 2, p. 172 et p. 553,
NED et
Delafosse ds D'
Orbigny,
Dict. univ. d'hist. nat., t. 13, p. 313: ,,D'après le sens et l'étymologie [...], il semble qu'il y ait une faute d'impression et qu'on doive lire
Cénotime ou
Kénotime``;
xenotime att. dans la lexicogr. dep.
Lar. 19e(1876), en angl. dep. 1844 (v.
NED), a été rapproché du gr. ξ
ε
́
ν
ο
ς « étranger, étrange » (v.
Guérin 1892,
Lapparent,
Minér., 1899, p. 533).