VÊPRÉE, VESPRÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1100 « tombée du jour, soir » (
Roland, éd. J. Bédier, 3560: Passet li jurz, si turnet a la
vespree), encore en usage au
xvies. (
Hug.); relevé dans la lang. mod., demeuré dans divers dial., notamment en Bourgogne, Franche-Comté, Lorraine, Wallonie (
cf. 1910,
Pergaud,
loc. cit.) et aussi à Lyon et en Normandie,
FEW t. 14, p. 346a. Dér., à l'aide du suff.
-ée*, de l'a. fr.
vespre « soir » (fin
xes. masc.
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 425: Envers lo
vesprae);
xives. [ms.] fém.
a la viespre Chrétien de Troyes,
Cligès, éd. W. Foerster, 4812, var. T), du lat.
vesper, -eri « soir
».