VÉTILLER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1610 « baguenauder, badiner » (
Béroalde de Verville,
Le Moyen de parvenir, éd. H. Moreau, A. Tournon, p. 35);
2. 1671 « chicaner » (
Pomey). Prob. dér., à l'aide du suff.
-iller*, de
vette « ruban », encore vivant dans les dial. et att. en ang. dep. 1448-49 (
Comptes du roi René, éd. Lecoy de la Marche, p. 177 et p. 222), a. fr.
vete « courroie » (dep.
ca 1180,
Renart, éd. M. Roques, Br. I, 695), du lat.
vitta «
id. ». Le sens primitif de
vétiller a dû être « s'occuper de rubans » c'est-à-dire de choses futiles;
cf. en b. manceau le sens « faire un lien de paille pour la gerbe ».
FEW t. 14, pp. 569b, 570b-571a;
cf. Bl.-W.
1-5.