VULCAIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1552
Vulcan « mari trompé » (
Ronsard,
Amours, CLXIII ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 4, p. 155);
2. 1556
Vulcan « un forgeron, le forgeron » (
Id.,
Hymnes,
ibid., t. 8, p. 261); 1567
un noir Vulcan (
Id.,
Elégies, I,
ibid. t. 14, p. 141); 1713
Vulcain (
Boileau,
Satires, VI, vers 17-18, var. éd. 1713, éd. A. Cahen, p. 83 et p. 84);
3. 1721
Vulcain des Philosophes « soufre » (
Trév.);
4. 1762 « papillon amiral (v.
amiral1rem.) » (E.-L.
Geoffroy,
Hist. abrégée des insectes des environs de Paris, Paris, t. 2, p. 40). Du nom du dieu lat.
Vulcanus, en fr.
Vulcain, v. aussi
volcan. 1 p. assim. du dieu
Vulcain au dieu gr.
Hephaïstos qui avait surpris
Aphrodite son épouse avec le dieu
Arès en délit d'adultère et les captura dans un filet aux mailles invisibles (
Odyssée, VIII, 266-366 d'apr.
Mythol. 1981); 2 et 3 à cause du rôle de forgeron de la foudre de Jupiter dans un volcan attribué à Vulcain; 4 à cause des couleurs du papillon dont le rouge évoque le feu du domaine de Vulcain (
cf. E.-L.
Geoffroy,
supra).