VOYEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. I. Subst. masc.
A. 1. 1740 « personne qui assiste à quelque chose par curiosité » (
St Simon,
Mémoires, éd. A. de Boislisle, t. 23, p. 344); 1890 empl. adj.
juges voyeurs (
Zola,
Bête hum., p. 271);
2. 1883 cont. érotique (
Richepin,
Pavé, p. 262).
B. 1885 « ouverture par laquelle on peut assister à un spectacle érotique » (
Macé ds
Esn. 1965); 1894 (
Virmaitre,
Dict. arg. fin-de-s., p. 315).
II. Subst. fém. 1771 « siège » (
Encyclop., t. 14, Planches,
s.v. tapissier). Dér. de
voir*; suff.
-eur2*. En a. et m. fr. on rencontre la forme
vëor « guetteur » (
ca 1140,
Geffrei Gaimar,
Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 791),
veours « celui qui inspecte » (1314
veours des forais, Charte ds
Du Cange,
s.v. visores) −
xves. ds
Gdf.