VOLTER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. 1440-60 « faire demi-tour » ici, à l'impér. (Ch. D'
Orléans,
Rondeaux, CLXXVII, 5 ds
Poésies, éd. P. Champion, p. 392);
2. 1540 au fig.
voulter (de son costé) « tourner » (doc. ds E.
Charrière,
Négociations de la France dans le Levant, t. 1, p. 451); 1543 [date de l'éd.] au propre (G.
de Selve, trad.
Plutarque,
Timoléon, 102 v
ods
Hug.);
3. spéc. équit.
a) α) 1536 trans.
volter son cheval (L.
de Carles,
De la royne d'Angleterre [ms. B. N. fr. 12795] ds G.
Ascoli,
La Grande-Bretagne devant l'opinion française, Paris, 1927, p. 247);
β) 1547 intrans. (J.
Martin,
Architecture, trad. de Vitruve, f
oCII r
o: Peridromides sont proprement voyes faictes en rond [...] où l'on apprend les chevaulx à
volter);
b) 1704 escr. (
Trév.). Empr. à l'ital.
voltare « changer de direction » (dep. 1300-13,
Dante), « se tourner ou tourner une partie du corps » (dep. 1348-53,
Boccace; v.
Cort.-
Zolli), issu d'un lat. vulg. *
vol(vi)tare, itér. du class.
volvere « tourner ».