VOLIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1320
volaiz « abattu par le vent » (
Charte de Philippe V, Arch. nat. JJ 59, pièce 485 ds
Du Cange,
s.v. volatus4: in nemore sicco, stante scilicet et jacente, viridique jacente ac dicto
volaiz et mortuo), attest. isolée; 1673
bois volis (
Arrest du Conseil d'Estat du Roy du 3 Juin 1673 ds
Ordonnance de Louis XIV sur le fait des Eaux et Forests, Paris, 1714, p. 131: bois chablis et
volis); 1766
volis subst. (J.
Massé,
Dict. portatif des eaux et forêts, p. 148,
s.v. chablis: les arbres rompus appelés,
volis ou
volenis); 1878 (G.
Bagneris,
Manuel de sylvic., Paris-Nancy, 2
eéd., p. 7: on appelle
volis la partie qui gît sur le sol;
quille, chandelier ou
tronc la portion restée debout). Issu p. ell. de
bois volis (
cf. chablis,
s.v. chabler*), formé de
bois* et de l'adj.
volis dont le sens originel a dû être « léger, susceptible de voler », dér. de
voler1* au moy. du suff.
-is* (
cf. volige). Dans le même sens, le lat. médiév. a également connu l'expr.
ligna volata (1308 ds
Du Cange,
loc. cit.).