VOLIGE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1435
late volisse (doc. déc., Arch. Hôtel-Dieu d'Orléans ds
Gdf. Compl.,
s.v. volige: late
volisse, a tieulle ou autre); 1690
latte volice (
Fur.,
s.v. latte); 1755
latte voliche (D'
Aviler,
Dict. d'archit.,
s.v. latte voliche); 1783
latte volige (
Encyclop. méthod. Mécan. t. 2, p. 73);
2. [1694
volige « planche mince » (
Mén. d'apr.
FEW t. 14, p. 603a)] 1737 (
Inventaire des biens meubles et papiers de François Lemoyne, éd. J. J. Guiffrey ds
Nouv. arch. de l'art fr., 1877, p. 200: Item, une
volige doublée de toille, pour faire une esquisse de platfonds); 1750 (
Mén.:
volige ou volille);
3. 1783
volige « latte sur laquelle sont fixées les ardoises, les tuiles d'un toit » (
Encyclop. méthod. Mécan.,
loc. cit.). Issu p. ell. de
latte volige, formé de
latte* et d'un adj.
volige, altér. de
voliche, forme région. (Normandie, Anjou, Centre) de
volisse, fém. d'un anc. adj.
volis « léger, susceptible de voler », dér. de
voler1* au moy. du suff.
-is* (
cf. volis); le sens premier de
latte volisse a dû être « latte si mince et si légère qu'elle était susceptible de s'envoler au moindre souffle de vent » (
cf. FEW t. 14, p. 603a et p. 607, note 26).