VOLATIL, -ILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiie-déb.
xiiies. « léger, inconstant, volage »
Fausse amor ne volatille (
Gonthier de Soignies,
Chansons, 12, 58 ds A.
Scheler,
Trouvères Belges, t. 2, p. 29);
2. ca 1455
farine volatil « fine farine » (
Arch. Nord ds
IGLF Moy. Âge); 1575 (
Paré,
Anatomie, VI, 15 ds
Œuvres compl., éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 406);
3. 1516 chim. « qui s'évapore facilement » (
Les Remonstrances ou la complainte de Nature à l'alchymiste errant, vers 29 ds
Guillaume de Lorris et
Jean de Meun,
Rose, éd. Méon, t. 4, p. 126: vif argent Cil qu'est
volatil et vulgal). Empr. au lat. class.
volatilis « qui vole, ailé », au fig. « rapide, éphémère », dér. de
volare, v.
voler.