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VOLAILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1317 « ensemble des oiseaux » (ap. Louvr., Ed. et règlem. pour le pays de Liège, III, 174 ds Gdf. Compl., s.v. volille: Toutes venisons ou vollailles sauvages); puis 1530 (Palsgr., p. 194: All maner wylde foule: uolaille); en partic. 1. a) 1552 « ensemble des oiseaux qu'on nourrit dans une basse-cour » (Est.); b) 1834 « viande d'un de ces animaux » bouillon de volaille (Balzac, E. Grandet, p. 89); 2. a) 1678 « oiseau de basse-cour » Croquant maintes volailles (La Fontaine, Fables, IX, 14, 5 ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 2, p. 427); b) 1682 cuis. volailles lardées (Le Père Menestrier, Des Ballets anciens..., p. 146); 1787 découper une volaille (Louvet de Couvray, Une année dans la vie du chev., p. 629); 3. a) 1808 pop. « femme de mauvaise vie » (Hautel); b) 1849 fig. et fam. « groupe de femmes, de jeunes filles » (Sand, loc. cit.); 4. a) 1900 arg. « police » (Nouguier, Notes manuscr. Dict. Delesalle, p. 306); b) 1901 « agent de police » (Bruant, s.v. agent). Du b. lat. volatilia « oiseaux » plur. neutre subst. − pris plus tard comme fém. coll. − de l'adj. volatilis « qui vole, ailé »; en fr. d'abord sous la forme vollille, ici 1150 (Le Conte de Flore et Blancheflor, éd. J. L. Leclanche, 1678), volleille, 1213 (Faits des Romains, éd. L. F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 627, ligne 30); le sens 4 sans doute p. anal. avec poulaille* (étymol. 2).