VOCATIF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 2
emoit.
xiiies. gramm. (
Donat,
Ars minor, ms. Berne 439, 44 ds
Städtler Gramm., p. 88). Empr. au lat. gramm.
vocativus «
id. », formé sur le supin
vocatum de
vocare « appeler », dér. de
vox, vocis « voix ».
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Histoire :
« cas exprimant l'apostrophe » (linguistique). Attesté depuis 2e moitié 13e siècle (DonatbS, page 88, § 44 : Je connois la declinoison des patronymiques masculins a ce qu'ele met […] son vocatif en o ou en e ou en es). Pour l'emploi de vocatif dans des jeux de mots sur le sens grammatical, cf. DMF2 ; Städtler, Grammatiksprache, pages 48‑57. -
Origine :
Transfert linguistique : emprunt au latin des grammairiens vocativus subst. masc. « cinquième cas des déclinaisons latines » (attesté depuis Terentius Scaurus [1e moitié 2e siècle], OLD). Cet emprunt est attesté en continu dès les premiers témoignages d'un discours grammatical français. Cf. von Wartburg in FEW 14, 588b, vocativus ; Städtler, Grammatiksprache 298‑299).
Rédaction TLF 1994 : Équipe diachronique du TLF. - Mise à jour 2008 : Thomas Städtler.. - Relecture mise à jour 2008 : Éva Buchi ; Stephen Dörr ; Takeshi Matsumura ; Nadine Steinfeld.