VIVEMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. a) 1155 « d'une manière vive, avec ardeur »
soi defendre vivement (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 6192);
ca 1175 (
Benoît de Ste-
Maure,
Chron. des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 5757);
b) 1847 dans un souhait « rapidement, vite » (
Balzac,
Cous. Pons, p. 264: Au fait! au fait! et
vivement);
2. 1501-04 « avec éclat, brillamment » (
Destrees,
Vie de Ste-Marguerite, I, 560 ds
Œuvres, éd. H. Petersen Dyggve, p. 58);
3. 1580 « d'une manière qui frappe, affecte les sens » (
Montaigne,
Essais, II, 37, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 760: Les souffrances vrayement essentielles et corporelles, je les gouste
visvement);
4. 1588 « de manière intense, qui engage l'affectivité » (
Id.,
ibid., III, 13, p. 1078: toucher
visvement et profondement le cœur du maistre). Dér. de
vif*,
vive; suff.
-ment2*.