VIVANDIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1180-1220 subst.
vivendier « homme hospitalier » (
Roman d'Alexandre [interpol.
Gadifer version, v.
Elliott Monographs 37, p. 100; 39, p. 69; 40, p. 147], éd. H. Michelant, p. 137, 8: donneor i ot large et mult bon
vivendier), empl. en loc. avec
bon, large ou
grant jusqu'au
xives., v.
Gdf.;
2. 1432 subst. « celui qui vend des vivres à la suite d'un corps de troupes » (
Louis XI,
Lettres, t. 10, p. 6 ds
Bartzsch, p. 151: les marchans et
vivandiers qui fournissent mon armée de vivres); 1559 fém. (
Amyot,
Timoleon, 14 ds
Hug.). Réfection, avec intercalation de
-v- prob. sous l'infl. de
vivres*, de l'a. fr.
viandier « homme hospitalier, généreux », att. du
xiies. (1155,
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 3742) au
xives. (v.
Gdf.), dér. de
viande* « nourriture » (v. ce mot), avec suff.
-ier*.