Visionnement, subst. masc.,attest. 1928 « examen préalable d'un film pour constater l'état matériel de la bande ou l'intérêt que sa représentation peut offrir » (Cauvin, Vouloir, p. 44 ds Giraud 1956); de visionner, suff. -ment*1. 2. Visionneur, -euse, subst. a) Cin. Personne chargée de visionner un film au cours du montage. La visionneuse est chargée d'examiner le film, de signaler et de corriger les défauts qu'il pourrait comporter. C'est là un travail de contrôle minutieux, après lequel seulement la bande est remise à la production (P. Leprohon, Les Mille et un métiers du cin., Paris, J. Mélot, 1947, p. 267). b) Subst. fém., cin., phot., inform. Appareil permettant d'examiner, sous agrandissement, un film, des diapositives, des microcopies. « Visionneuses » pour la consultation des films d'archives par les chercheurs (L'Hist. et ses méth., 1961, p. 1175). Une installation pour microcartes de ce type demande une visionneuse (un agrandisseur) et peut-être une reproductrice, permettant d'obtenir des copies des images agrandies (Jolley, Trait. inform., 1968, p. 180). − [vizjɔnœ:ʀ], [-ø:z]. − 1resattest. a) 1947 subst. fém. « personne chargée d'examiner un film, de signaler et de corriger les défauts qu'il pourrait comporter » (P. Leprohon, loc. cit.), b) 1949 « appareil servant à regarder les diapositives » (Nouv. Lar. ill.), c) 1954 « appareil permettant d'examiner les vues d'un film » (B. Taufour, Film et famille, no140, juill.-août, p. 16); de visionner, suff. -eur2.