VIRIL, -ILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. xives. « qui appartient à l'homme en tant que mâle »
membre virili (
Venj. N. Seigneur en Prose, éd. A. E. Ford, 1099); 1549
membre viril (
Fousch, 300A ds
R. Ling. rom. t. 49, p. 490); 1503 [éd.]
semences genitables ou viriles (
Champier,
Prophet. des Sebilles ds
Gdf. Compl.);
2. 1495 [éd. 1531] « digne d'un homme, ferme, énergique »
Par coustume virile (J.
de Vignay,
Mir. hist. ds
Delb. Notes mss);
3. 1534 « qui est propre à l'homme dans la force de l'âge »
En son eage virile (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, chap. III, p. 31, ligne 14); d'où 1701
robe virile « toge que les jeunes Romains prenaient à leur majorité » (
Fur.); 1835
toge virile (
Ac.);
4. fin
xvies. dr.
portion virile (C.G.I., p. 925 ds
La Curne). Empr. au lat. class.
virilis « d'homme, de mâle; fort, vigoureux », dér. de
vir « homme ».