VIRAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. a) 1773 mar. « espace nécessaire pour virer au cabestan » (
Bourdé,
Man., II, 268 ds
Fr. mod. t. 26, p. 59);
b) 1858
id. « lieu, point courbe où un bateau change de direction »
au virage d'amont (
Le Sport, 1
ersept. ds
Petiot 1982);
2. 1892 « partie courbe d'une chaussée, d'un chemin, d'une piste »
les virages [
de la piste vélocipédique] (
Baudry de Saunier,
Cycl., p. 402); 1892
le relevage des virages (
Id.,
ibid., p. 389);
3. 1893 « changement de direction d'un véhicule terrestre » (
Id.,
Les Mémoires de Terront ds
Petiot 1982); 1938
prendre ses virages à la corde (
Brasillach,
loc. cit.);
4. a) 1907 aviat. « changement de direction d'un aéronef » (
L'Auto, 6 nov. ds
Petiot 1982);
b) 1907 en parlant d'un oiseau (
Barrès,
Cahiers, t. 6, p. 195);
5. 1950 « changement brusque de conduite, d'orientation »
le grand virage de l'histoire humaine (
Choisy,
Psychanal., p. 56).
B. 1. 1857 phot.
un bain dit de virage (L.
Figuier,
L'Année scientifique, I, p. 224 ds
Quem. DDL t. 12);
2. 1964 méd.
le virage de la cuti-réaction (
Lar. encyclop.). Dér. de
virer*; suff.
-age*.