VIOC, VIOQUE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1815
vioc « vieux » (
Chanson de Winter ds
Vidocq,
Mém., t. 3, 1828-29, p. 298: [je vais faire douze ans de bagne] Ma largue n'sera plus gironde, Je serai
vioc aussi);
b) 1833 « vieillard » (
Moreau-
Christophe,
« Argot » Dict. convers., p. 60);
c) 1835 ([
Raspail],
Réforme pénit., p. 2: un
vioc surin. Un vieux couteau);
d) 1901 (
Bruant: Vieille femme [...]
Vioque);
2. 1901
sa vioque « sa mère »,
les viocs ou vioques « les grands parents » (
ibid.). Prob. de
vieux* avec une finale influencée par les formes occit.,
cf. vieilloca « vieillard décrépit » (déb.
xviiies.,
Dict. des pat. du D. de N. Charbot [
1645-1722]
et Hector Blanchet [plusieurs mss entre 1710-1719], publ. par H. Gariel, Grenoble, 1885, 1
repart.), et le prov.
vieiaco «
id. » (forme dauph.
vielhoco), terme de mépris (v.
Mistral).