VIOLATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1355 « action de pénétrer dans un lieu sacré ou un endroit protégé par la loi » (
Bersuire,
Tite-Live, ms. Ste-Gen., f
o292a ds
Gdf. Compl.); 1690
violation des Eglises, des asyles, des sepulcres (
Fur.); 1793
violation du territoire (
Staël,
Lettres L. de Narbonne, p. 151); 1815
violation de domicile (
Constant,
Princ. pol., p. 96); 1823
violation du secret des Lettres (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 267);
2. 1686 « action de violer un engagement, un droit »
violation des lois (P.
Bayle,
Comment. Philos. Paroles J-C, p. 446). Empr. au lat.
violatio « profanation », « violation de parole », dér. de
violare, v.
violer.