VILEBREQUIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. Fin du
xves. [éd.
ca 1510]
huillebrequin (
Watelet de tous mestiers, 61 ds
Rec. de poés. fr. des XVeet XVIes., éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t. 13, p. 160); 1549
villebrequin (
Est.). Altér. du m. fr.
wembelkin (
ca 1350,
Livre des métiers de Bruges, éd. J. Gessler, I, p. 40),
vuinbrekin (1367, doc. Tournai ds
Gdf. Compl.), vuibrequin (1427, doc. Tournai,
ibid.), empr. au m. néerl.
*wimmelkijn, dér. de
wimmel « tarière ». Le remplacement de
-l- par
-r- a dû se produire en Flandre sous l'infl. du synon.
boorkin. Les altér. ultérieures sont dues à l'infl. de
virer, vibrer, etc. Voir
FEW t. 17, pp. 584-585.