VIL, VILE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « qui inspire le mépris, méprisable » (
Roland, éd. J. Bédier, 1240);
2. ca 1140 « qui, dans une hiérarchie, occupe le plus bas degré » (
Geffrei Gaimar,
Hist. des Anglais, éd. A. Bell, 4761);
3. ca 1200 « qui est de peu de valeur ou sans valeur » (
Moralités sur Job, éd. W. Foerster, p. 307, 42:
viz);
ca 1288
vil (
Joinv.,
Credo, XXXIII ds
Gdf. Compl.); 1518
à vil prix (
Édit ds
Rec. gén. des anc. lois fr., t. 12, p. 162). Du lat.
vilis « à bas prix » d'où « méprisable ».