VIEILLESSE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1145
veillece « âge avancé (de personnes) » (
Wace,
Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 343);
b) ca 1160 (
Enéas, éd. J. J. Salverda de Grave, 2405: triste
viellece);
2. a) ca 1393 en parlant de légumes (
Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, p. 201);
b) 1547 (J.
Martin,
Archit. Vitruve, 25 v
o: quand ilz [l'orme et le fresne] sont dessechez par
vieillesse);
3. a) ca 1485 (
Mistère Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 4, p. 335: Jeunesse
vieillesse desprise);
b) 1579 « l'ensemble des vieilles gens » (H.
Estienne,
Precellence, éd. E. Huguet, p. 234: Si jeunesse scavoit, si
vieillesse pouvoit). Dér. de
vieil, v.
vieux; suff.
-esse*.