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Viciation, subst. fém.attest. a) 1755 « action de vicier, résultat de cette action » (Mirabeau, Ami des hommes, t. 1, p. 367: l'abondance de l'or est très propre à établir ces deux sortes de viciations dans un état; t. 3, p. 307: viciation dans sa racine [de l'homme]), b) 1789 viciation de l'air (Journal de Paris, 20 janv., p. 88 ds Quem. DDL t. 18), 1789 (Ann. de chimie, t. 3, p. 275 ds Fonds Barbier: cette viciation [de l'air sortant des poumons des animaux]), 1846 viciation du sang (Balzac, loc. cit.); de vicier, suff. -tion* (cf. lat. vitiatio « action de corrompre, de séduire »).
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