VIBRATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1508-17 « action de brandir » (
Fossetier,
Cron. Marg., ms. Brux. 10512, VIII, III, 21 ds
Gdf.).
B. 1. 1632 « mouvement d'oscillation rapide » ici, à propos de l'air (M.
Mersenne, lettre 1
eravr. ds
Corresp., t. 3, p. 277); 1665
vibrations des pendules (
Journal des Sçavans, t. 1, p. 143); 1754
vibrations des corps sonores (
Condillac,
Traité des sensations, p. 95);
2. 1790 au fig. (
Saint-
Martin,
Homme désir, p. 314: Célébrons l'homme: il ne peut exister un instant sans l'acte vivificateur de son Dieu; sans que l'esprit ne soit en lui, comme dans une
vibration continue). Empr. deux fois au lat. tardif
vibratio « action de brandir », « action d'agiter (les plumes, d'un oiseau) », dér. de
vibrare (
vibrer*).