VERVEINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xiies. bot. (
Gloss. de Tours, éd. L. Delisle ds
Bibl. Éc. Chartes, 6
esérie, t. 5, 1869, p. 331:
verbena vel vervena, ro. vervaenna); 1259
jus de le vervainne (
Remèdes pop. [ms. Cambrai 351, fol. 312 b], éd. A. Salmon ds
Ét. rom. dédiées à G. Paris, 1891, p. 256);
2. a) 1826
infusion de verveine (
Balzac,
Physiol. mariage, p. 94);
b) 1842 désigne le parfum (
Banville,
Cariat., p. 46);
c) [1874,
Gobineau,
Pléiades, p. 74: l'absorption de certaines plantes infusées ou distillées, ainsi que la
verveine] 1904 désigne la liqueur (
Nouv. Lar. ill.). Du lat.
verbēnnae, plur. « rameaux de laurier, d'olivier, de myrte, de verveine, réunis en faisceau, en bouquet » (soit pour frapper un traité, soit pour purifier, soit pour faire une infusion, une décoction [Celse],
André Bot., p. 327);
verbēnnae est devenu *
vervēnnae p. assim.