VERSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1273 « action de verser, de répandre (ici un liquide) » (
Hagin le Juif, Richel. 24276, f
o7 r
ods
Gdf.);
b) 1778 p. métaph. (
Beaumarchais,
Réponse ingénue ds
Œuvres, éd. 1809, t. 4, p. 185: elle [une lettre] prouve assez bien la douce familiarité, la parfaite confiance et l'entier
versement de son âme dans la mienne);
c) 1886 en partic. (
Verlaine,
Œuvres compl., t. 4, L. Leclercq, p. 132: Il était question du
versement dans les bataillons de marche d'une certaine catégorie de gardes mariés);
2. 1695 « action de verser de l'argent » (
Rec. gén. des anc. lois fr., t. 20, p. 258 d'apr.
Kuhn, p. 101). Dér. de
verser*; suff.
-ment1*; le mot a été att. au sens de « renversement, destruction » (corresp. au sens « détruire » de
verser*) aux
xiiie-
xives. (v.
Gdf.).