VERRINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1
erquart
xiies.
verine « vitrail » (
Philippe de Thaon,
Lapidaire alph., 1306 ds
Studer-
Evans, p. 246); 1130-40
verrine (
Wace,
Conception N.-D., éd. W. R. Ashford, 1037-1038, var.
verriere);
2. 1611 « morceau de verre servant à couvrir, à protéger » (
Cotgr.); spéc.
a) 1718 «
id., pour protéger les châsses, les reliques et les tableaux » (
Ac.);
b) 1812 « cloche de jardinier » (
Mozin-
Biber);
3. 1721 « tube de verre dont on fait les baromètres » (
Trév.);
4. 1835
verine « lampe de verre éclairant le timonier la nuit » (
Ac.). Fém. subst. de l'adj. a. fr.
verrin « de verre » (1174-87
fenestres verrines,
Chrétien de Troyes,
Perceval, éd. F. Lecoy, 7531), issu d'un lat. vulg. *
vitrinus « de verre » (
cf. lat. médiév.
vitrinus, trad. de
Philon d'Alexandrie ds
Blaise Lat. chrét.).