VERRAT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1334 (doc. St Jean d'Angély ds
Gdf. Compl.). Dér. de l'a. fr.
ver « verrat, sanglier » (1
remoit.
xiies.
Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, LXXIX, 14: li
vers de la selve [
aper de silva]);
ca 1200,
Jean Renart,
Escoufle, éd. F. Sweetser, 1711;
cf. aussi l'interprétation discutée de
Roland, ms. Oxford, 727 et 732:
uers interprété « ours » ou « verrat » (v. la discussion ds éd. C. Segre (1989), notes aux vers 727 et 728 et
cf. aussi
FEW t. 14, p. 305, note 1), issu du lat.
verres « verrat »; suff.
-at*. Le terme suffixé semble avoir été créé pour éviter la collision homon. avec l'a. fr.
ver(m), lat.
vermis, v.
ver (
cf. Benoît de Ste-
Maure,
Chronique ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 118;
Renaud de Montauban, éd. H. Michelant, p. 152, 3 et note p. 523;
cf. aussi
FEW,
loc. cit. - cas où il est délicat de trancher entre les 2 étymons
verres et
vermis).