VERDIR, verbe
Étymol. et Hist. 1. Ca 1180
sei verdir « devenir vert » (
Jordan Fantosme,
La Guerre d'Ecosse, éd. Ph. A. Becker, 1099 ds
Z. rom. Philol. t. 64, p. 509); fin
xiie-déb.
xiiies.
verdir (
Chansons attribuées au Chastelain de Couci, éd. A. Lerond, p. 111); spéc. 1694 « devenir vert (en parlant du cuivre qui se couvre de vert-de-gris) » (
Ac.);
2. 1680 terme de relieur « couvrir de vert-de-gris (la tranche d'un livre) » (
Rich.);
3. 1690 verbe trans. « colorer en vert » (
Fur.);
4. 1893 « devenir vert sous l'effet de la peur » (
Courteline,
Boubouroche, II, 3, p. 71). Dér. de
vert*; dés.
-ir.