VENTRIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1160 « large ceinturon protégeant le ventre et faisant partie de l'armure » (
Eneas, éd. J. J. Salverda de Grave, 5334);
2. a) 1325 « sangle qui passe sous le ventre d'un cheval » (
C'est Gillon Bregier et Nikiel le Lielier, chirogr., A. Tournai ds
Gdf. Compl.);
b) 1382-84 « sangle que l'on passe sous le ventre des chevaux pour les tenir suspendus ou pour les soulever » (Ch.
Bréard,
Compte du clos des Galées de Rouen au XIVes., p. 95);
3. a) 1361 « pièce de bois qui soutient par le milieu un assemblage de charpente » (Arch. du Nord, B 14400, f
o38 r
ods
IGLF);
b) 1752 « pièce de bois horizontale d'une écluse » (
Trév.);
c) 1792 « pièce de bois qui soutient le ventre d'un navire avant son lancement » (
Rommé ds
Jal1).
B. Ca 1290
ventrere « sage-femme » (
Gautier de Bibbesworth,
Traité, éd. A. Owen, 3, p. 44); 1292
Michièle, la ventrière « id. » (H.
Géraud,
Paris sous Philippe-Le-Bel, Le Rôle de la taille, p. 62). Dér. de ventre*; suff.
-ière (
-ier*).