VENTRÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1176-84 « portée d'une femme » (
Gautier d'Arras,
Eracle, éd. E. Loeseth, 6346);
b) 1567-68 « portée d'une femelle d'animal » (
Du Bellay,
Ample discours au roy sur le faict de ses quatre estats, 209 ds
Œuvres, éd. H. Chamard, t. VI, 1, p. 205);
2. ca 1225 « nourriture qui remplit bien le ventre » (
Reclus de Molliens,
Carité, éd. van Hamel, X, 8);
3. 2
emoit.
xiiies. « contenu du ventre, excréments » (
De Jouglet ds
Rec. gén. de fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. IV, p. 121);
4. 1849 fig. « grande profusion, débauche » (
Flaub.,
Corresp., p. 107). Dér. de
ventre*; suff.
-ée*.