VENDETTA, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1788
vendette (
Dupaty,
Lettres sur l'Italie, en 1785, t. 1, p. 77 d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. Frank (I.), p. 18: Les Gênois sont vindicatifs. Mais cet esprit de
vendette [it. ds le texte] tient à la difficulté d'obtenir justice); 1803
vindette [à propos des Indiens d'Amérique du Nord] (
Volney,
Tabl. du climat et des sols des États-Unis ds
Œuvres, Paris, t. 7, 1821, p. 387);
2. 1805
vindetta (
Constant,
Journaux, p. 193: la
vindetta [it. ds le texte] des Corses); 1830 (
Balzac,
La Vendetta [titre]). Empr., d'abord, sous une forme francisée, à l'ital.
vendetta « châtiment; vengeance » (dep.
xiiies. d'apr.
DEI;
cf. Dante,
Boccace, etc. ds
Tomm.-
Bell.), du lat.
vindicta «
id. », part. passé fém. subst. de
vindicare « punir; venger », puis au corse
vendetta, lui-même empr. à l'ital.
Cf. vindicte.