VELVET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1780
velvet-ret ou
velvet-rest (J.-M.
Roland de La Platière,
L'Art du fabricant de velours de coton, 13a ds
Höfler Anglic.); 1847
velvet (
Alcan,
Essai sur l'industr. des matières text., p. 687 d'apr. A.-J.
Greimas ds
Fr. mod. t. 17, p. 305). Empr. à l'angl.
velvet désignant le velours de soie et empl. en fr. pour désigner le velours de coton imitant le velours de soie. Att. dep. le
xives. mais d'abord représenté par le lat. médiév. du domaine angl.
velvetum (1285 ds
Latham), l'angl.
velvet est prob. le résultat d'un empr. à l'a. fr. selon une forme suffixée en
-et corresp. aux formes att. telles que p. ex.
veluau « velours » (1260,
Étienne Boileau,
Métiers, LXXVIII, XXII, éd. R. de Lespinasse et F. Bonnardot, p. 172),
velvel (1362,
Inv. du trés. de Fécamp, Arch. Seine-Inf. ds
Gdf.) ou
velvot (
Compt. relat. à Ch. VII, Cab. hist., IV, 166,
ibid.) dér. de
velu* avec confusion de
u et
v à la lecture (
FEW t. 14, p. 459).