VEILLOCHE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1468 a. poit. « meule de foin »
troys velloches de fain (
Enq., S.-Romain, Arch. Vienne ds
Gdf.); 1916 can. « petit tas de foin » (
Hémon,
loc. cit.). Mot des dial. du Centre et de l'Ouest (v.
FEW t. 14, p. 555) passé au Canada où il est bien att. (
cf. Canada 1930; 1973, F. A.
Savard,
Journal et souvenirs, p. 203 ds
Richesses Québec fasc. 8 1982) à côté de sa var.
vailloche (1972, R.
Fournier,
La Marche des grands cocus, p. 158,
ibid.) également vivante dans le centre de la France (
FEW t. 14, p. 555b);
veilloche tout comme l'a. norm.
veillotte de même sens (1549,
Gouberville, 13.7.49 ds
Poppe 1936, p. 190) passé en m. fr. 1551 (
Cotereau, tr.
Columelle, II, 19 ds
Hug.),
veliote ds
Rich. 1680,
s.v. envelioter, sont dér. du m. fr.
vieille « meule de foin » 1474 (Arch. JJ 195, pièce 1300 ds
Gdf.) encore bien att. dans les dial. de l'Ouest (
cf. Réz. Ouest) du lat. class.
vι
̄tĭcula, v.
vrille, la meule se construisant en enroulant le foin sur lui-même (A.
Horning ds
Z. rom. Philol. t. 37, p. 149).