VEILLEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1. 1200
veilliere subst. « celui qui surveille, qui exerce une garde » (
Jehan Bodel,
Jeu St Nicolas, éd. A. Henry, 486); 1355
villeur (
Instr. ann. 1355 ex. Tabul. Duac. ds
Du Cange,
s.v. vigilator);
2. 1832
veilleur de nuit « personne qui parcourait autrefois les villages en annonçant les heures de la nuit » (
Dumas père,
Tour Nesle, I, 1
ertabl., 1, p. 4); 1833
veilleur (
Quinet,
Ahasvérus, p. 178);
3. 1845
veilleur « personne chargée de surveiller un établissement public ou privé la nuit en effectuant des rondes » (
Besch.); 1922
en partic. dans un hôtel
veilleur de nuit (
Proust,
Sodome, p. 1117).
II. Mil.
xixes. adj. ou subst. « celui, celle qui participe aux veillées » (d'apr.
Rob. 1985). Dér. de
veiller*; suff.
-eur2*.