VEILLÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1292
veilliee « soirée passée en commun pour travailler ou causer » (
Trad. des institutes en français ds
Bartsch-
Horning 1887, p. 639, ligne 8); 1616
veillée (
Crespin);
b) 1823 « temps qui s'écoule entre le moment du repas du soir et celui du coucher »
passer la veillée (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 2, p. 83);
2. 1580 « état de veille » (
Montaigne,
Essais, I, 40, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 249); d'où
a) 1690 « action de veiller un malade, de passer la nuit auprès d'un défunt avant les obsèques » (
quatre veillées de malade (
Fur.));
b) 1871
veillée d'armes « toute veillée précédant un acte, un événement important » (
Zola,
Fortune Rougon, p. 247);
c) 1904
veillée des armes « nuit de méditation qui précédait l'adoubement du chevalier »
(Nouv. Lar. ill.). 1 dér. de
veille*; suff.
-ée, v.
-é; 2 part. passé subst. fém. de
veiller*.