VASSELAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 « qualités du guerrier: puissance physique, efficacité dans le combat, courage » (
Roland, éd. J. Bédier, 744) −
xvies. ds
Hug.;
2. 1530
vaisselaige « condition de dépendance du vassal envers son seigneur » (
Palsgr., p. 193); 1576
droict de vassalage (
Bodin,
Republ., I, 7 ds
Hug.); 1611
vasselage actif « serment de fidélité que le vassal prête à son seigneur » (
Cotgr.); 1636
vasselage passif « devoirs auxquels est soumis le vassal » (
Monet);
3. fig.
a) 1835 (
Balzac,
Séraphita, p. 220: Il se rencontre dans la nature inexplorée du monde spirituel certains êtres armés de ces facultés inouïes [...] et qui se combinent avec d'autres êtres [...] ils les enchantent, les dominent, les réduisent à un horrible
vasselage);
b) 1848 (
Chateaubr.,
Mém., t. 2, p. 501: j'étais suspect à tous ceux qui voulaient mettre la France en
vasselage). Dér. de
vassal*; suff.
-age*. Dans les textes a. et m. fr., pour désigner les rapports de dépendance du vassal au seigneur (
supra 1), on rencontre le terme
hommage*.