VASSALITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1491 [date de l'éd.]
vassaultes « devoirs du vassal envers son seigneur » (
Chron. de S. Denis, II, f
o264a ds
Gdf.), attest. isolée; 1740-50 (
Saint-
Simon,
Mém. complets et authentiques, Paris, H.-L. Delloye, t. XI, 1840, p. 68: M. de Chevreuse [...] était toujours en liaison avec eux, parce que tantôt par ordre du roi, et quelquefois à la prière des parties, il avait essayé de les accommoder avec les Bouil-lon dans l'affaire de la
vassalité de Turenne); 1745 (Ch.-P.
Duclos,
Histoire de Louis XI, p. 327: Le duc de Bourgogne ayant conclu cette ligue, donna une déclaration portant que tous ses pays etoient exempts de
vassalité envers la couronne de France);
2. a) 1836 « état d'assujettissement, de soumission » (
Balzac,
loc. cit.);
b) 1914 en parlant d'un État (
Maurras,
Kiel et Tanger, p. 188). Dér. sav. de
vassal*; suff.
-(i)té*.